judo
Ou lorsque j'ai décidé de remettre le sport au centre de ma vie ! Tout a changé ... à l'aube de mes 40 ans, j'ai décidé de reprendre la direction des tatamis pour mon bien et celui de ma petite entreprise.

LE SPORT OU RIEN

Quand

j'ai décidé de me remettre au sport et au judo

Le 16 mars 2023, réception d’un sms suivant, de la part de notre pro de judo : “Compétition Grand-Est à Reims le 30 avril. Qui vient ?” 

J’ai mis 4 jours à répondre en privé : “Ok, en – de 63 kilos”.

 Clairement ce jour là je n’étais pas prête physiquement et mentalement. Et pour le type de compétition que c’était il me fallait vraiment avoir un minimum de préparation. Il me restait 1 mois.

La compétition en question : Grand-Est 3° division

La remise à "niveau"

physique & mentale

Physiquement ça a été le plus difficile : j’ai pris 6 kilos en 3 ans. Et je n’ai pas repris le sport après le Covid-19.

  • Il a fallu reprendre la course à pieds (que je déteste).
  • Il fallu reprendre la marche et le renforcement musculaire. 
  • Il a fallu reprendre le rythme du YOGA quotidien.
  • Il a fallu reprendre les entraînements de judo à hauteur de 2 par semaine. 

Tout cela dans un délai de 1 mois. La course a pieds et le renforcement musculaire ont été repris le 1er avril. Le premier cours de judo a été repris le lundi 3 avril.

J’étais recouverte de bleus et de griffures. La peau été arrachée sous les pieds, au niveau des ongles, du cou et des doigts. La reprise du rythme cardiaque a été rude, peut-être le pire !

Heureusement je n’ai ressenti aucune courbature les jours suivants. C’est déjà un combat de gagné. En effet, ça permet d’être plus serein pour la suite.

 

confidentielles blog

Au final, la remise à niveau du mental, a été le moins rude. 

Merci le YOGA. Merci les autres compétiteurs. Merci le coach, le club, la mif’ et les amis !  Forcément lorsque la préparation physique et technique suivent, mentalement il est plus facile de préparer la compétition. 

Tout de même, je suis de nature anxieuse et stressée. J’ai eu beaucoup de mal à dormir les nuits précédants la compétition. Maux de ventre, envie de vomir, coup de chaud, coup de stress… il a fallu faire face. 

Organisation

entre le sport, le boulot et la famille

Organisation entre la logistique familiale, les clients, le sport, les entrainements et le suivi quotidien… J’ai fait quelques  réunions en courant ou en marchant. Déplacées quelques-unes pour assurer l’entrainement, parfois même remis au lendemain certaines tâches, pour suivre le rythme. Les enfants pris avec moi pendant les cours de judo. Les sandwichs préparés, avec les devoirs et les jeux dans le sac pour assurer le “calme” pendant les dits cours … Les réveils à 6h15 du matin pour aller marcher ou courir, avant la promenade du chien … et qu’ils furent douloureux. Les dossiers suivis le soir après les entrainements. Heureusement, j’ai été soutenue par mes proches dans l’organisation familiale et par les profs de judo qui ont accepté de me voir débarquer avec deux garçons et tout le matos qui va avec.

La gestion du poids

judo reprise

Ca a été le plus difficile : le poids et moi ça fait deux. La gestion des kilos en trop a été rude. Chaque gramme compte. Et reprendre le judo avec 4 kilos de plus (donc une catégorie de plus), ce n’est pas évident. Puis le reflet dans le miroir de son corps trop lourd, trop gras, pas assez musclé, d’un ventre mou … c’est rude.

L’alimentation a été mon cheval de bataille : manger assez pour continuer, manger correctement pour suivre.

J’ai arrêté le coca (quasi complètement, et maintenant encore je tiens) ainsi que les aliments transformés (pendant 1 mois et demi).

Je continue encore aujourd’hui à boire deux litres d’eau par jour. Puis le sommeil a du être géré.

Je suis du genre à me coucher à 1 heure du matin parce que série, parce que travail (à rattraper), parce que lecture. Forcément les réveils ne sont pas les mêmes quand tu te couches après minuit.

Puis reprise du sport = prise de muscle = prise de poids = faire encore plus attention !

J’ai pointé le jour J à 62,400 kg. C’était déjà une victoire en soi.

Entre judokas

Oui, le judo est un sport individuel ! Mais c’est avant tout une histoire d’amitié, de respect, de soutien.

Seuls nous sommes sur le tatami contre l’adversaire. Mais à l’extérieur, nous sommes soudés. Avant le combat, pendant le combat et après le combat. Mais aussi pendant le temps de préparation et de récupération  

Le judo est un sport assez ingrat. En plus de la dureté des chutes et des chocs, tu morfles lors des premiers entraînements. Puis tu as beau t’entrainer tous les soirs, seule la compétition te fait ressentir la réalité de l’intensité d’un combat. Elle ne se ressent et ne se vit qu’à ce moment précis, où tu montes sur le tapis. Et tu es seul(e) à y faire face. 

Parfois même, tu te retrouves à trois du même club dans la même catégorie. 

Et tu peux perdre une compétition en moins de 10 secondes. Ingrat, mais si beau… 

La place de 6

et le goût amer d'avoir perdu le dernier combat

J’ai perdu 

J’ai les boules ! D’avoir perdu ce dernier combat ! Mais j’étais à bout ! Après 5 combats j’étais épuisée. Mentalement et physiquement … Il m’aurait fallu 2 mois de préparation supplémentaires, 2 kilos de gras en moins, plus de technicité et sûrement 10 années de moins aussi. J’ai perdu ce dernier combat en le tenant jusqu’aux dernières secondes. Autant le deuxième combat je le perds contre la première autant ce 5ème, j’aurai pu l’avoir. Mais mentalement j’étais à bout. Mon cerveau était asphyxié par la fatigue et la douleur. Parce que oui ! J’avais mal. Partout ! 

Mais j'ai appris

... personnellement

judo entre amis

Personnellement j’ai appris qu’à 37 ans on pouvait encore écrire son histoire. Que même avec 2 enfants et 15 ans de plus que les autres combattantes, et bien avec du travail et du mental, on peut arriver à une 6ème place (sur 19). Que je peux donner la place au sport et au judo dans ma vie.  

... et professionnellement

J’ai aussi appris au niveau entrepreneurial. Cela m’a permis de prendre un peu de hauteur sur mon investissement professionnel. Sur mes dossiers au quotidien et sur l’importance du bien-être personnel dans sa réussite professionnelle. 

Je crois qu’aujourd’hui, je suis en capacité de laisser la place au sport dans ma vie professionnelle. Et même d’en faire un élément central et de développement commercial et marketing. 

Pour la suite, sport & ice

Il m’aura fallu un moins pour me remettre des douleurs aux doigts et au dos. Malgré tout je suis allée une fois par semaine au judo jusqu’à la fin. 

J’ai été très touchée d’avoir été appelée avec les autres judokas compétiteurs du club lors de la Coupe Charly Dusch. 

Je continue mon combat contre le coca et le mauvais sucre (rude rude). Je tente de continuer le sport depuis la trêve estivale (rude en juillet), avec notamment l’accompagnement d’Hugo. 
Comme évoqué, je pense sérieusement à intégrer le sport dans mon développement professionnel. Il va me falloir plancher dessus sérieusement. Et enfin la repris du judo le jeudi 17 août 2023.

Alors, rendez-vous en 2023/2024 … 

Merci

Bruno, Eric, Hugo, Manon, Stef, Guix, Julien, Auré, Cass', Marius

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